Il y a cinquante ans naissait au cœur de l’imaginaire de Go nagaï, un merveilleux robot d’acier et de lumière combattant les forces du mal incarnées par Véga et sa horde de monstres mécaniques.
Goldorak, autant machine que symbole, s’éleva rapidement au rang de mythe propulsant l’animation en Europe dans une nouvelle ère plus audacieuse, plus cosmique et plus humaine.
Je vous propose avec humilité de découvrir sur cette page mes quelques hommages et mon témoignage personnel sur cette série qui a bercé de nombreux enfants des '70 et '80ies.
Goldorak, c’est le frisson du ciel qui s’ouvre et l’envol fulgurant depuis la base souterraine. Et cette voix inoubliable qui résonne encore avec "métamorphose !" ou « Goldorak, go ! ». C’est aussi le regard grave d’Actarus, prince en exil, portant sur ses épaules le poids de deux mondes — l’un perdu, l’autre à protéger.
Ce dessin animé et son vaillant robot ne furent pas qu'un simple étalement de combats entre géants de métal. Cela parlait d’écologie, de paix, de devoir et d’amour, dans un souffle de tragédie antique se mêlant d'astéro-haches et de fulguro-poings. Il a fait rêver les enfants, éveillé les consciences et traversé les décennies sans prendre une ride et tout en gardant son éclat.
Un demi-siècle plus tard, Goldorak demeure une étoile fixe dans la galaxie des légendes animées. Sa silhouette est intemporelle, sa musique immortelle et son message, celui du courage, de la loyauté et du sacrifice, résonne avec la même intensité. Le robot venu du désastre d'Euphor n’a rien perdu de sa superbe. Il a survécu à la tempête du temps, tout en gardant ce charme indéniable qui fait qu’on le chérit encore aujourd'hui !
Goldorak, ce n’est pas juste un robot, c’est un symbole. Celui de la lutte, de la bravoure mais aussi d’humanité. Et si en cette année 2025, je lui rend cet hommage, c’est autant pour ses aventures que pour ce qu’il a éveillé en nous : l’éveil d’un imaginaire, le goût du courage, et peut-être même une forme d’idéal.
Dans un univers où les robots étaient souvent perçus comme froids et menaçants, Goldorak a réussi à allier puissance mécanique et humanité comme je le dis plus haut. On l’a vu lutter, solidaire de son pilote Actarus contre les envahisseurs de Véga mais c’est bien plus que ses batailles qu’on retient. C’est surtout également l’émotion et le sacrifice. Un héros d’acier qui, sous son armure, cache un cœur de prince en exil.
Alors levons les yeux vers les cieux et saluons celui qui, depuis cinquante ans, veille en silence sur les rêves de toute une génération.
(ci-dessous quelques originaux des œuvres présentées sur cette page).
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